« Ce serait une erreur de dire que mon histoire a commencé le 19 Septembre. C'est bel et bien le cas, mais pour ma vie. Non, mon histoire est comme un livre. Il y a une préface. Ma préface, mes parents. Je vais vous parler d'eux, un tout petit peu. Car pour parler de moi, il faut bien passer par là.
Mon père et ma mère, le moins qu'on puisse dire d'eux, c'est qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. Ou au moins pour s'entendre. Je souris encore quand je me souviens de la façon dont ils parlent de leur première rencontre. Il n'y a que mon père pour faire le téméraire en étant dentiste pour impressionner une consœur ! D'ailleurs, il n'a pas vraiment changé à ce niveau. Vous savez, il y a cette fois où il s'est fait mordre par un patient si fort qu'il en a eu des points de suture... mais ce n'est pas la question, n'est-ce pas ?
Je disais donc que mes parents étaient faits pour s'entendre et leur travail les a très certainement rapproché. Je suis très fière d'eux, enfin d'être leur fille. Ils ne sont peut-être pas des sorciers à grande influence au ministère, ils m'ont donné une vie exemplaire et confortable depuis ma naissance.
MA TENDRE ENFANCE
On y vient enfin. Je suis née à Londres, le 19 Septembre 1979 en effet. Mes parents m'ont nommée Hermione Jean Granger. Hermione est un personnage d'une œuvre de Shakespeare mais je ne m'étendrai pas sur le sujet. Je suppose qu'ils se sont mit d'accord sur ce nom-ci pour leur amour de cet homme et ses œuvres. Inutile de souligner que je tiens d'eux oui. Quoi qu'il en soit, j'ai grandi à Londres dans un quartier plutôt calme. Hampstead Garden Suburb. C'est un bel endroit, il faut l'admettre et ce serait mentir que de dire que c'est accessible à n'importe qui. Cet endroit est sûrement l'incarnation du rêve de la famille parfaite. Une belle petite maison pour une famille heureuse. Mon enfance fut très belle. Je vécus avec la présence de nombreux livres autour de moi, l'influence de mes parents, leur goût à eux-mêmes pour la littérature, me poussa à moi aussi tendre mes petites mains vers les étagères et les belles reliures. Si j'avais pu, j'aurais apprit à lire avant même de savoir à marcher. Il n'empêche que je suis bien contente que ce fusse l'inverse, cela n'aurait pas été très pratique pour me hisser jusqu'aux étagères *rires*.
A mes six ans, les seules choses qui me préoccupaient s'en tenait à savoir lire, rentrer à l'école primaire et mes dents. Mes parents ont tous deux toujours énormément surveillé ma dentition. Normal pour des dentistes. Puis ils ne voulaient pas donner raison au bon vieux dicton qui dit que "Les enfants du cordonnier sont toujours les plus mal chaussés". Je fêtais mes sept ans et mes premières dents de lait commençaient à tomber sous leur regard bienveillant. J'ai l'impression que ça toujours été ainsi. Ils m'ont regardé grandir et même quand cela allait de travers, ils me faisaient comprendre que ce n'était pas grave et que ça s'arrangerait. Ceci dit, quand mes dents du devant ont repoussé, j'aurais préféré qu'ils ne pensent pas ainsi...
J'étais plutôt bonne élève déjà à cette époque. J'étais dans une bonne école du coin et il y avait toujours quelqu'un pour venir me chercher, m'encadrer. Ceci dit, j'ai expérimenté rapidement le côté cruel des enfants. Je n'en veux à personne même si j'en ai parfois pleuré. Juste pour deux dents un peu trop longues. Ils en ont rit, j'en ai pleuré. Ce n'était que des dents pourtant oui. A croire que j'ai toujours eu de quoi être ... comment dire ? De quoi être mise à l'écart ou à part. Certes, j'avais des amis mais très vite d'autres obstacles apparaissaient.
« C'est bizarre... » avait dit une petite fille alors que j'étais en larmes dans la cour, derrière le bâtiment, bien cachée. C'était une bonne camarade et elle était venue me voir mais j'étais si blessée. J'avais de trop grande dents et j'étais un peu 'étrange', ce qui ne s'arrangea pas quand j'y pensa et que les fenêtres au-dessus de ma tête se fissurèrent. Elle ouvrit de grands yeux et fila vite. Oh, non, elle ne fit pas le lien mais c'était quand même la cerise sur le gâteau.
Je ne pense pas que je me rendais vraiment compte de ce que je faisais quand j'utilisais mes pouvoirs. Je trouvais juste cela curieux. Faire fleurir rapidement une fleur ou ce genre de choses... Mes parents sont restés pourtant très calme mais je voyais bien qu'ils étaient aussi perplexe que moi, voire bien plus.
Je ne vais pas faire ma martyre. J'ai tout de même eu une belle enfance... A mon sens. Quand je m'ennuyais seule, je prenais un bon livre et m'engouffrais dedans, vivant de belles aventures qui ne m'appartenaient pas. Si j'ai souhaité en vivre d'aussi belles ? Oh oui, ne mentons pas. J'aurais aimé être Alice et m'en aller vers un monde de merveilles.
Aujourd'hui, ça peut être risible.
MON PAYS DES MERVEILLES
J'avais onze ans quand quelqu'un a sonné à la maison. C'était un matin agréable d'été. Le soleil m'avait réveillée et depuis, j'avais passé mon temps entre mes devoirs de vacances pour préparer ma rentrée au collège et les frasques de mon père qui essayait de faire le repas du midi. L'idée d'aller au collège m'excitait : un nouveau lieux, de nouvelles personnes, de nouveaux enjeux. Mais je me cachais dans mes livres pour oublier que les soucis seraient toujours les mêmes. Je serais toujours la fille étrange aux dents de lapin et aux cheveux touffus. Je le savais bien. Autant, mes dents et mes cheveux ne seraient pas une fatalité, autant ces choses sans explications me poursuivraient.
Alors oui, cette sonnerie changea ma vie et résolu l'équation. Sur le pas de la porte, une personne habillée de façon peu ordinaire demanda à entrer pour parler de moi, « Miss Hermione Granger ». Ma mère appela mon père et je suivis évidemment ce dernier dans le salon où notre curieux invité avait prit place. Son regard se fixa sur moi avant qu'un sourire n'apparaisse.
Au fil de son discours, les regards entre moi et mes parents, entre eux deux surtout, se multiplièrent. Si mes yeux ont doublé de volume plus d'une fois, j'ai plusieurs fois laissé un sourire découvrir mes vilaines longues dents. Mais je n'en avais rien à faire à cet instant : j'étais une sorcière. Et cette lettre qu'on me confia soigneusement était le lapin qui me mènerait aux Pays des Merveilles. »
Monsieur le Lapin, tu sais, je ne suis pas Alice. Je cours plus vite que toi. Mais ne t'en fais pas, je ne laisserai personne te couper la tête, car la reine de cette histoire sera moi-même.« J'ai passé le reste de l'été à me préparer à une autre rentrée. Poudlard m'attendait et je n'étais pas du tout prête. A quoi devais-je m'attendre ? Qu'y ferais-je ? Qu'allait-on me demander ? Si au début, j'avais été excitée et ravie par la nouvelle, très vite, l'angoisse prit place. J'avais peur oui. Le chemin de Traverse fut cependant une expérience rassurante et formidable. Avoir ma propre baguette fut le plus enrichissant et satisfaisant. Mais les livres et informations m'étaient plus familières aussi. Certes, j'y apprenais des choses étonnantes - et ces livres étaient différents - mais lire n'avait rien de neuf. Oh, je n'appris pas que de bonnes choses dans ces ouvrages mais le jour de la rentrée, j'étais fin prête. Du moins, je l'espérais...
DEUX HISTOIRES POUR COMPLÉTER LA MIENNE
C'est dans le Poudlard Express que j'ai rencontré Harry et Ron. Les premières impressions ne sont pas toujours les bonnes dit-on... Si vous saviez combien c'est vrai. On était si jeunes et on avait déjà notre petit caractère chacun. Pourtant, comme toujours, j'ai soigné ma façon de me présenter. Si j'avais su que je m'attacherai tant à eux. C'est comme si les choses ont été installées pour aller dans ce sens. Car si on n'avait pas été en plus dans la même maison, celle des lions, Gryffondor, leur aurais-je parlé ? J'ai beaucoup pleuré à cause d'eux aussi. Surtout Ron. Oh ! Quel butor ! Quel troll ! Oui, un troll, qui m'en a fait rencontré un autre ! Si ce n'est pas une ironie... Pourtant, c'est bien lui qui m'a sauvé de ce danger avec Harry. Et moi, j'ai fait ma première croix sur un de mes principes : j'ai menti à un professeur pour les couvrir, les aider à mon tour. Je tenais déjà à eux.
Si vous ne connaissez pas mon histoire, vous devez vous dire « Que faisait un Troll sur le chemin d'une si petite fille, si sage ? » Oh, si vous saviez, avoir pour ami Harry Potter m'a mis sur le chemin de bien des choses mais encore aujourd'hui, je ne regrette presque rien.
Nous connaissions tous Harry Potter et son histoire. Mais elle n'avait jamais eu de fin. Durant ma première année, j'ai dû prendre sur moi pour ne pas devenir folle. Ah ! mes principes, le règlement, la bonne conduite ! A l'eau tout ça !
Mais rien ne m'y forçais. Pourtant, j'avais cette envie, ce devoir d'aider Harry. C'était mon ami. Un des premiers. Un à vie, bien que je l'ignorais.
On passa du chien à trois têtes - appartenant à notre cher Hagrid - aux filets du diable, jusqu'à cette partie de jeu d'échecs dont le succès revient uniquement à Ron. Il a fait preuve d'un grand courage pour aider lui aussi. La suite de cette année se résume à ce que m'en a dit Harry et le mérite de notre courage : première année, et la coupe des quatre maisons revenait à Gryffondor, nos actes ayant fait pencher la balance.
La deuxième année fut longue à venir. J'envoyais des lettres à Harry, en recevait mais quelque chose clochait et ce n'est que quand lui et Ron arrivèrent en retard à Poudlard que j'en sus quelque chose. Ah ça ! L'année commençait fort.
Cette année... Je la redoutais quelque part. Et c'est Drago Malefoy qui donna le premier coup : mon origine. A l'école, c'était mes dents et ma bizarrerie. Si ici, j'avais trouvé ma place, certains étaient là pour me dire que ce n'était point le cas. Que je n'étais qu'une enfant de moldue. J'en ai pleuré et c'est Ron qui me défendit, à ses dépends malheureusement.
J'étais fière de mes parents, fière de mes origines moldues, c'était précieux. Mais c'était aussi ma difficulté : je savais bien que je devais m'approprier ce monde de sorciers et prouver que j'y avais ma place. Être une sorcière n'était pas suffisant, il fallait que je le montre. Comme je l'ai dit, j'avais sauté sur des livres pour me rassurer et à Poudlard, les classes étaient la suite logique. Alors qu'on m'attaque dessus, je m'y attendais peut-être mais... c'était tant de peur et de travail pour que finalement, on me dise qu'on ne m'acceptait pas. Que j'étais quelque chose... d'autre, encore. Et dans sa bouche à lui, quelque chose d'affreux. Oh, je savais bien que Malefoy était un petit prétentieux mauvais. Une vipère. Qu'il ne fallait pas prendre au sérieux ses paroles blessantes, mais c'était une réalité qui existait. Si plein de sorciers ne pensaient pas ainsi... l'idée de cette pensée était blessante, effrayante. J'avais déjà si peu confiance en moi.
Dire que cette réalité écourta mon année. Je fus pétrifiée avant même que je n'ai eu le temps d'aboutir dans mes idées. Je venais de le découvrir et plus rien. L'idée que juste par le "sang", on pouvait me pétrifié, parce que j'étais une née-moldue, me mettait mal à l'aise.
Ma troisième année a une incidence indirect sur mon présent. Cette année-là, comment n'étais-je pas fière de me voir remettre le retourneur de temps ! Il me permettrait de suivre plus de cours. Mais cela devait impérativement rester un secret et c'était à manipuler avec beaucoup de précautions. Oh et j'avais également un nouveau compagnon : Pattenrond, mon chat, tout rond et roux. Il était seul comme je l'avais été, exclu comme je l'avais été, alors je lui ai donné la chance qu'on m'avait donné... Pour le plus grand bonheur de Ron !
En-dehors des cours, il y avait bien-sûr du mouvement : Sirius Black, le traître qui avait dénoncé les parents de Harry, s'était échappé d'Azkaban. C'était à en donner des frissons. Tant de choses arrivèrent : notre nouveau professeur s'y retrouvait impliqué, complice de Sirius Black, qui s'avéra être en fait un allié, le traître étant Croûtard, le rat de Ron que mon chat détestait. Croûtard était en fait Peter Pettigrow. Il était avant ça l'ami de James et Lily Potter, comme de notre professeur Remus Lupin et Sirius Black aussi, fatalement. Il était le vrai traître. Et il nous glissa entre les doigts.
Je n'avais pu l'accepter, tout comme Harry alors voilà, j'ai utilisé le retourneur de temps. Je ne pouvais rester là, à rien faire, alors que j'avais cette éventuelle solution. Alors Harry et moi avons remonté le temps et avons tenté de changer le cours des évènements. Cela nous mit en danger encore, et ça plus qu'autre chose vu qu'on ne changea rien... Je pense que Dumbledore savait. J'en conclus que retourner le temps n'était pas la solution toujours.
La quatrième année fut un grand bazar. Les sentiments, les colères, les pleurs, mes elfes : on grandissait et on s'en rendait compte. Les tensions furent si dures à faire tomber. Ron cessa de parler à Harry à cause du Tournoi - il a été choisi comme quatrième champion alors que d'une, trois champions sont admis seulement, deux, il n'y a pas déposé son nom. Harry avait tant de soucis. Tout le monde le traitait de tricheur et menteur, alors qu'il semblait si perdu durant les épreuves. Puis quand les deux garçons se réconcilièrent, ce fut moi et Ron. Cela n'avait rien de franchement neuf, on se disputait souvent mais cette fois... Il avait un don pour me blesser et me mettre en colère déjà. Tout ça pour un bal ! Ce fut encore pire quand j'ai fini par y aller avec Viktor Krum. Mais vous comprenez, ce dernier avait lui mit moins de temps à comprendre que j'étais une fille. Qu'il fut l'idole de Ron, ce n'était pas le souci. De toute façon, il ne m'avait pas invité et qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire, hein ? Enfin, on a bien été obligé de composer ensemble à nouveau pour aider Harry. La fin de l'année fut on ne peut plus dramatique : Harry sortit de son épreuve vainqueur, certes, mais le cadavre de Cédric comme poids terrible sur sa conscience et les cœurs de chacun. Ajoutez à ça le retour de Voldemort...
Enfin, ça, personne ne voulait réellement l'entendre.
A PARTIR DE LA, JE VOUS PARLE D'UN TEMPS QUE VOUS NE POUVEZ PAS CONNAITRELa cinquième année commença elle aussi fort mal. Un procès ! Un procès ! Heureusement que l'Ordre s'était activé et que le professeur Dumbledore soit venu. Cependant rien n'était fini. Une belle surprise nous attendait à Poudlard. Notre nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal : Dolores Ombrage, employée du ministère, secrétaire du ministre. Rien que sa présence en disait long sur ce que nous allions vivre. Interdiction de pratiquer en cours de Défense - impensable et révoltant - les règlements insensés s'empilant les uns sur les autres, les punitions abusives, une brigade etc... Notre école était prise et manipulée pour des soucis politiques et je ne pouvais le concevoir. Alors quand on mit en place l'idée de l'Armée de Dumbledore, je n'hésitai pas une seule seconde et y participai. Cela en étonna certains mais il était question de nos droits, de notre apprentissage, de ne pas se laisser manipuler, de faire front... Et c'était assez grisant, je l'admets.
Cela résulta en une première bataille qui se finit bien trop mal pour Harry. Quand j'y repense, mon cœur se serre pour lui.
Sirius Black perdit la vie.
C'était sa seule famille restante. Un lien privilégié venait encore de se briser, quelqu'un de cher à Harry venait encore de lui être retiré. Je ne peux qu'imaginer sa peine, sa colère mais Harry ! Si tu savais comment cela nous aurait changé que tu commettes l'impardonnable ! Sirius n'aurait pas souhaité ça... Merlin était avec nous car tu n'eus le temps d'aller plus loin. Puis Dumbledore confronta Lord Voldemort et l'affrontement final fut remit à plus tard.
On avait tant perdu durant cette bataille que c'est à peine si on comprit qu'on avait gagné quoique ce soit. Du temps, seulement du temps oui.
La sixième année à Poudlard est celle qui marqua un changement net, radical et clair. Il y eut vite la mort de Dumbledore - passons sous trappe Ron et sa nouvelle vie de célébrité aux côtés de Lavande Brown. Une missions sur le dos, une bien lourde tâche, celle de régler tout ça. Ils sont partis tous les trois, aussitôt Ron rétablit, pour la recherche des Horcruxes. Ils ont passé des mois terribles... Mais le résultat fut là : fini Voldemort. Fini les souffrances. Fin de la course pour Harry... Quand... Voilà : le retour à Poudlard et la grosse déception. Rien. Rien avait changé. En fait, c'est à peine si c'était pire. Non, c'était pire, assurément. Le fossé entre les lions et les serpents n'avait jamais été aussi large et creusé. Surtout pas à en prendre en otage les autres maisons... Puis cela fait quelques jours que Hermione reçoit des messages qu'elle tait : de la propagande pure et simple des Hunters. Evidemment qu'ils aimeraient avoir une telle née-moldue dans leurs rangs... Et pour faire du chiffre aussi.
Avec Harry qui va au plus mal, les histoires avec Ron qui ne vont pas pour le mieux, c'est à peine si elle sait où se ranger dans cette "guerre" entre élèves.
Hermione Granger est une fille pas très grande de taille, ni très petite d'ailleurs mais si on fait le rapport avec Ron… C'est sûr qu'elle parait soudain vraiment minuscule. Mais ne vous y fiez pas, certes, ce n'est pas une géante mais sa taille n'a pas de quoi trop la complexer pour une fille de son âge. Elle est aussi mince, en somme de corpulence ordinaire. La fille unique des Grangers a de fins yeux marrons-noisettes en forme d'amande qui brillent souvent de malice et d'intelligence. Son visage, quant à lui, de forme ovale est parcouru par quelques mèches de ses cheveux châtains tirant quand même vers le brun, châtain foncé. Ils sont ondulés, voir un peu frisés rarement bien démêlés, dépassant ses épaules, ce qui est visible sachant qu'elle laisse la plupart du temps ceux-ci lâchés. Il faut l'avouer, sa chevelure est une affaire quand même dans sa vie et ce n'est pas toujours très facile de la dompter. Dans le passé pourtant, ils étaient bien plus épais qu'ils ne le sont à présent et donc plus difficiles... De la même façon, elle avait, autrefois, des dents - celles de devant pour être précise - plus grandes que la plupart des autres enfants. Cela lui valait quelques moqueries d'ailleurs. Mais elle se les fit raccourcir suite à un sort de Drago Malefoy les ayant rallonger davantage. Elle demanda à Mme Pomfresh de les raccourcir (laissant malicieusement celle-ci les raccourcir plus pour les avoir plus petites qu'elles ne l'étaient avant). C'est bien la seule chose bénéfique qui résultat pour l'instant d'un acte de Malefoy fils ! Donc ses dents ne déborderont plus excessivement sur ses lèvres. Lèvres qui sont d'un rose pastel et sont assez fines, ce qui lui fait une petite bouche. Hermione ne fait vraiment pas dans la démesure, il faut bien le croire. Elle a un teint de peau entre pêche et crème, qui rosit soit légèrement ou passe au rouge quand celle-ci se met soit en colère ou rougit, si cela lui prendrait (et croyez-moi, ça lui a déjà prit hélas). Globalement elle a un poids proportionnel à son corps, poids normal d'une jeune fille de son âge et qui correspond à sa taille et son allure. Hermione porte bien évidemment l'uniforme de l'école quand elle y est, arborant fièrement le blason de Gryffondor. Mais quand celle-ci est soit chez elle ou quand elle va par exemple à Pré-au-lard, elle s'habille de façon plus "cool" portant alors un jean, un pull ou un gilet... Une chemise aussi. Ce n'est pas moche pour autant. Juste rien de bien flashant, restant fidèle à elle-même dans la simplicité. Dans les grandes occasions, elle sait bien sûr se distinguer par une tenue élégante, comme au bal (CdF) où son image changea réellement. Surtout ses cheveux peut-être ! Enfin, elle n'a plus de distinctions particulières, sauf encore cette chevelure évidemment. Mais dans tout Poudlard, elle ne peut tout de même pas être la seule et l'unique dans cette position !
Et niveau caractère... Hermione est une fille généralement 'active'. La jeune Granger passe en effet beaucoup de temps dans ses études autrefois, les livres et tout ce qui lui permet d'apprendre plus et de savoir tout, ou même encore d'en savoir sur les choses qui pourraient être susceptibles de l'aider plus tard ou dans une situation présente. De nature gentille et compatissante, Hermione peut aussi se montrer dure ou nerveuse, surtout lors des périodes d'examens auparavant même si elle s'en sortait toujours avec de très bons résultats.
En effet Hermione est une fille très intelligente, excellente élève et déterminée qui se préoccupait beaucoup de ses études ( et maintenant de ses engagements ) et conseillerait même aux autres d'en faire autant, même si elle se retrouvait le plus souvent à faire leurs devoirs... De ce fait elle était appréciée de la plupart des professeurs (sauf Rogue bien entendu, comme tout Gryffondor qui se doit !). Sur ce fait elle peut sembler agaçante mais cela vient surtout du fait qu'elle soit l'enfant de moldus, ainsi elle peut prouver qu'elle a sa place dans ce monde ce qui n'est pas toujours facile à montrer. Oui, c'est un sentiment d'insécurité quelque part, ce qui donne à la jeune fille une certaine susceptibilité... Mais quand on la traite de 'sang-de-bourbe' ou qu'on se moque de ses dents ( ce qui n'arrivera plus à présent ) ce n'est évidemment que de la sensibilité. La sensibilité... une des qualités d'Hermione, lui portant sur une autre qualité : la compréhension. Elle sait écouter les autres, comme Harry en quatrième année, elle fut parmi ceux qui lui parlaient et l'écoutaient, souhaitaient le conseiller. Elle peut comprendre la situation d'une personne et se révèle être une bonne confidente.
Sinon il est inutile de souligner qu'elle passe donc une assez grande partie de son temps aux bibliothèques que ce soit pour une recherche, par loisir ou tout autre chose ! Mis à part ça Hermione peut se montrer enjouée et même marante, ayant la fâcheuse manie de se disputer souvent avec Ron, la délicatesse hors du commun du jeune homme y étant pour beaucoup ! Elle aussi très sensible sur le sujet des elfes de maison et ne cesse de croire en leurs droits, c'est un côté têtu, déterminé et de justice que présente alors la jeune fille... Elle aime aller au bout de ses idées ne craignant pas les idéaux.
Goûts : Hermione a une passion pour les livres et tout ce qui est du ressort de l’apprentissage. Et le montrer n’est pas un problème au contraire ! Mais il y a des raisons à ça… Passer son temps à la bibliothèque, elle adore. La cause des elfes de maison est primordiale et elle y voue une grande attention. Bien sûr, elle adore être avec Harry, Ron et Ginny, ainsi que Neville et autres… Autrement elle aime bien sûr l’arithmancie et le professeur aussi (qui ne donne pas tant de devoirs… !). On se demanderait aussi presque si elle n’adorerait pas se disputer avec « Ronald », mais on en dira rien ici. Elle aime beaucoup son chat qu’elle a sauvé de la ménagerie magique et le défend (réf à HP 3). J’en passe sûrement un nombre… En contre partie, Hermione n’aime pas les élucubrations on va dire, tout ce qui est complètement insensé comme les dires de Luna Lovegood ou encore ceux du professeur Trelawney. D’ailleurs, c’est la matière de celle-ci qui fit exception à l’amour des classes d’Hermione. En effet la divination, ce n’est pas trop ce qui l’intéresse. Quoi d’autre ? Ou plutôt qui d’autre ! Oui, n’oublions pas les relations électriques qu’elle entretient vivement avec Drago Malefoy, Pansy Parkinson et toute la clique ! Ce n’est pas fait nouveau tout ça. Sans compter l’exaspération que lui procure certains comportements… Elle aime suivre le règlement, et préfère éviter tout comportement périlleux à ce sujet, enfin sauf cette année où elle semble se relâcher, il faut dire avec Ombrage… Et dire qu’elle ne la porte pas dans son cœur ne serait pas très original ! Tout autant pour Rogue. Enfin, elle n’aime pas particulièrement le Quidditch.
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